Avoir un enfant seule, souvent « sur le tard » (la quarantaine) est une décision que prennent désormais ouvertement les femmes. Contrairement aux idées reçues il ne s’agit pas d’amazones anti-hommes, carriéristes, mais de femmes homo ou hétéro qui auraient souvent souhaité faire la bonne rencontre, vivre une vie de famille et n’ont pu réaliser ce désir ancien.
Elles ont le courage de ne pas se contenter d’un coup d’un soir savamment calculé pour tomber enceinte ou de faire un enfant dans le dos à leur amant du moment (paternité forcée).
Elles osent se lancer dans l’aventure de l’AMP à l’étranger (Belgique, Espagne, Angleterre, Danemark, Pays bas etc.), en France nous attendons le décet d'application de la nouvelle loi de Bioéthique 2021 ouvrant la PMA à toutes les femmes jusque 43 ans. Elles ont l’honnêteté de choisir un donneur et de pouvoir expliquer la vérité à leur(s) futur(s) enfant(s).
Elles se battent contre la culpabilité de mettre un enfant au monde à qui elles n’auront sciemment pas donné de père, contrairement aux schémas habituels.
Ou bien elles risquent de demander l’agrément pour l’adoption, bien que les pays ouverts aux célibataires se comptent sur les doigts d’une main et que les travailleurs sociaux en charge de leur dossier les découragent encore trop souvent « vous savez vos chances sont infimes ».
La co-parentalité avec un inconnu reste une option très complexe, comment s’accorder avec une personne qu’on ne connait que très peu, alors que déjà en couple choisi c’est parfois difficile. L’insémination artisanale (condamnée par la loi !) est aussi une option très aléatoire. Pourtant on trouve sur le net des sites qui proposent toutes ces options.
Elles s’entourent d’amis, de proches, de parrains et marraines de cœur, qui ne comprennent pas toujours bien leur choix mais finissent par le respecter, surtout une fois la petite frimousse arrivée, on ne peut y résister !
Elles choisissent des figures masculines dans leur entourage pouvant permettre les identifications nécessaires à tout enfant et préservent leur vie sociale, evitent la fusion.
Elles essayent de trouver une bonne amie ou une doula pour ne pas accoucher seule, de trouver de l’aide au quotidien pour assumer l’éducation de leur petit bout..
Elles rencontrent d’autres mamans dans leur situation grâce aux associations ou aux réseaux sociaux, où elles peuvent partager leurs doutes, leurs questions, leurs tuyaux.
Elles inversent la fameuse séquence rencontre-mariage-naissance, socialement attendue et décident d’avoir d’abord un enfant, sans renoncer à la rencontre amoureuse.
Besoin d’aimer et d’être aimé, le fondamental…
Si vous êtes dans une réflexion autour d’un projet solo, L’arbre de vie est à vos côtés